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INSER-VÊT

11 mars 2015

Articles de presse

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24 février 2015

Inser-Vêt sur Télé Doller

 


Télé Doller : Télévision locale du Pays Thur Doller

Le tri est entré dans les habitudes des français, cependant des progrès sont encore possibles.

Pour trier les habitants ont à leur disposition des éco-points dans tous les villages ainsi qu'une déchèterie à Etueffont , ils peuvent aussi donner une seconde vie à leurs déchets en les donnant à des associations comme Inser-Vêt.

 

23 février 2015

Collectes de textile

APPEL URGENT !

Inser-Vêt informe ses généreux donateurs qu'elle fait actuellement face à un manque de textile.

Merci donc à tous ceux qui sont en mesure de le faire d'apporter leurs dons de vêtements à l'une des trois adresses suivantes d'Inser-Vêt:

4bis, rue Saint Antoine - 90000 Belfort

9, avenue du Général de Gaulle - 90300 Valdoie

3, rue de Soissons - 90000 Belfort

Vous pouvez également déposer vos vêtements dans le container le plus proche de votre domicile.

Nouveaux containers:

- En face du parking du Malsaucy

- Rue des Grandes Planches à Evette-Salbert

- Rue d'Evette à Sermamagny

Prochaines grandes collectes:

- Samedi 14 mars de 9h à 13h place de la Mairie à Offemont

18 novembre 2013

Inauguration du magasin Inser-Vêt de Valdoie

Allocution de Jean-Pierre Marchand

lors de l'inauguration du magasin Inser-Vêt de Valdoie

le 15 novembre 2013

 

Ce soir, j'ai le grand plaisir de vous recevoir pour l'inauguration du deuxième magasin de l'association Inser-Vêt que vous avez grandement contribué à réaliser.

C'est un bel investissement, un gros, mais un nécessaire investissement.

C’est l'avenir de l'association qui se construit.

Je remercie, pour leur présence, les représentants des institutions qui ont répondu à notre invitation.

J’adresse aussi mes remerciements aux administrateurs d’Inser-Vêt qui m’ont délégué l’honneur de vous accueillir et de procéder à l’inauguration de ce magasin car bien qu’assurant l’intérim et restant membre du CA je n’en suis plus le président.

Un peu d’histoire, concernant le projet.

En 2010 nos choix de diversification et les résultats obtenus, dans les locaux devenus exigus de la rue Saint Antoine nous avaient incités à envisager un redéploiement.

Il était urgent, de consolider nos résultats, d’améliorer les conditions de travail de nos salariés en séparant nos diverses activités.

Nous voulions :

- Conserver notre magasin rue Saint Antoine et déplacer les autres services,

- Assurer la progression de notre chiffre d’affaire en développant d’autres activités, d’autres métiers donc d’autres possibilités d’insertion.

Après de nombreuses recherches, nous avions envisagé de nous installer dans la totalité de ce bâtiment avec la Ressourcerie. Il s’est avéré que les besoins des uns et des autres n’étaient pas compatibles et il n’y a pas eu de suite.

Je précise que la Ressourcerie est une entité, créée avec l’association Chamois, qui nous permet de travailler ensemble sur les opportunités écologiques.

Le Conseil Général (que je remercie infiniment) nous a proposé d’occuper une partie des bâtiments de l’ancien centre d’apprentissage de l’Alstom à des conditions avantageuses, avec toutefois la nécessité de le remettre en conformité avec notre mission et la législation.

Cette offre va nous permettre de régler une partie des problèmes de fonctionnement.

Les travaux sont presque terminés et nous allons procéder à l’installation des services concernés : la partie administrative et technique, le tri le stockage et la réparation des objets de valeur.

Mais revenons à Valdoie : Un DLA, sollicité par nos soins au cours du premier projet, concluait qu’un deuxième magasin, implanté à Valdoie, répondrait partiellement à notre besoin de développement en prouvant qu’il était envisageable de desservir le nord du Territoire, sans faire de tort au magasin actuel.

Ce redéploiement devenait possible il n’y avait plus qu’à travailler pour le réaliser.

Après discussion avec notre CA, et avec son accord, nous avons déterminé les enveloppes chiffrées de l’ensemble du projet :

- Estimation du coût de l’achat éventuel du local que nous inaugurons aujourd’hui,

- Évaluation des travaux et chiffrage, compte des résultats prévisionnels, projection à 5 ans, mise en place des objectifs, simulations diverses et calcul de faisabilité.

Chiffres en main nous avons cherché des conseillers et des partenaires, financiers, publics ou privés, et des mécènes susceptibles de nous conseiller et de nous aider.

Ces problèmes ayant été abordés et des garanties orales obtenues, nous avons partagé les activités :

Monsieur Hograindleur a pris en charge toute la partie technique et financière du redéploiement : Actualisation des devis, choix des fournisseurs et artisans, programmation et suivi des travaux...

Et pour ma part j’ai continué a assumer ma fonction de président dans la marche normale de l’association avec Madame Lartot, notre directrice, que je remercie publiquement pour son activité, sa compétence et sa patience. Elle sait de quoi je parle.

Ce magasin que vous nous avez aidé à réaliser, soit en participant financièrement, soit en donnant de votre temps est là sous vos yeux, 295 m² pour la partie vente et 350 m² de stockage.

Il respecte la législation et ses obligations, les consignes d’hygiène de sécurité : coins repos, toilettes accessibles pour les personnes à mobilité réduite, issues de secours, extincteurs, rampe d’accès, flocage des plafonds….

Il respecte nos clients qui sont dans un vrai magasin, offrant à la fois le choix des articles, des prix, et des conditions de paiement pour les plus défavorisés d’entre nous.

Il respecte vos investissements car ce magasin est beau mais sans ostentation et pour le rendre encore plus attractif, nous n’aurons qu’à y ajouter notre travail et notre savoir faire.

Il respecte l’écologie : par son choix de chauffage (chaudière à condensation) par une isolation des murs entièrement réalisée avec du « Métisse », isolant fabriqué a partir de textile par notre partenaire « Le Relais ». Je vous en parlerai dans un instant.

Il accueille une autre association d’insertion « Envie » qui réinsère son personnel dans la vie active en utilisant non pas le textile mais les produits électro-ménagers et complète ainsi l’offre de vente.

Il a permis à de nouveaux bénévoles du quartier de nous découvrir et de nous rejoindre.

Il améliore les conditions de travail de notre personnel, et leur fait découvrir les contraintes de gestion liées à l’existence de plusieurs points de ventes. Mise en place du planning de tournée de livraison etc.

Les coûts

L’ensemble de ce redéploiement représente un investissement global de 502 600 € réparti entre Valdoie : 311 522€, équipement compris, et rue de Soissons : 190 546 € subventionné à plus de 80%.

Les 20 % restant sont couverts :

- par des emprunts qui ont été négociés avec la possibilité d'être remboursés par anticipation,

- par notre trésorerie, mise à rude épreuve par la nécessité de présenter à nos financeurs des factures acquittées pour en obtenir le remboursement ce qui demande toujours un petit délai.

Le dépassement sur nos prévisions dû à des incidents de parcours est de moins de 2% en ayant réalisé plus de travaux qu'initialement prévu.

C’est pourquoi nous remercions pour leurs aides :

Les organismes étatiques :

La préfecture.

Notre député Monsieur Meslot (Siège Social à Belfort)

Le Conseil Régional le Conseil Général, les Municipalités de Belfort et de Valdoie, l’ADEME, Franche Comté Active.

Les partenaires privés

Auchan, Bruneau, (fournisseur de nos articles de papeterie), la SNCF, la FAPE Fondation de L’EDF, le Secours Catholique, l’Association des bénévoles de General Electric qui nous ont apporté leur concours.

Et, d’avance, ceux que nous avons peut être oublié de solliciter et qui voudraient nous rejoindre pour nous aider.

Nos banques

Crédit Mutuel Vosges et Caisse d’Épargne.

Les artisans impliqués pour leur professionnalisme, qui ont compris que nous n’étions qu’une association avec des contraintes spécifiques.

Je remercie tous les bénévoles, membres du CA ou non, qui se sont investis, sans compter, pour mener à bien ce projet et particulièrement Monsieur Hograindleur vice-président.

Avant de vous passer la parole je voudrais profiter de votre présence pour ajouter quelques précisions :

Nous ne faisons aucun achat et la collecte est notre seule source d’approvisionnement.

En 2013 nous atteignons 200 tonnes de textiles et 150 de meubles et divers y compris ce que nous commençons à récupérer sur l’ensemble du département.

C’est peu au regard du gisement estimé sur la CAB en textile entre 500 et 800 tonnes soit 8 à 10 kg par habitant base UE, d’autant que, par cette action, nous assurons, pour nos concitoyens, un rôle social, écologique et économique.

C’est pour moi l’occasion de préciser que Inser-Vêt est membre fondateur dela fédération « Tissons la Solidarité » regroupant 70 associations toutes signataires d’une charte de moralité, précisant que la collecte réalisée doit servir à créer des emplois en France et s’interdisant d’exporter tout produit susceptible de créer de nouvelles pauvretés ailleurs.

Certains de ces critères ont été retenus dans les conditions de l’attribution de l’écotaxe par les pouvoirs publics.

Donc attention aux collectes de privés animés d’intentions incontrôlables…

Sachez, qu’après le tri, seulement 40 % de la collecte peut être revendue.

C’est pourquoi dans le cadre du respect des dons et de nos donateurs avec 14 autres associations de Franche Comté, refusant la destruction des surplus, et l’export non contrôlé, nous avons créé le Collectif Textile Franc Comtois dont Monsieur Hograindleur est un des vices-présidents.
Cette association est implantée à Lons le Saunier. Elle a créé 15 emplois, récupère les invendus des 14 fondateurs soit environ 1500 tonnes de textile, elle les trie, à nouveau, et grâce, entre-autre, à un de nos partenaires le « Relais » les recycle en isolant « Le Métisse » dont j’ai parlé tout à l’heure.

Le relais est un réseau d’entreprises qui agit depuis près de 30 ans pour l’insertion des personnes en situation d’exclusion par la création d’emplois durables.

Inser-Vêt reste cohérent dans le choix de ses partenariats car, comme le disait Paul Eluard, il n’y pas de hasard il n’y a que des rendez-vous, on transforme sa main en la mettant dans une autre.

Merci de m’avoir écouté.

5 juin 2012

Le CPFFP un atout pour nos salariés

La certification professionnelle est un système d'évaluation des compétences qui permet, à l'issue d'un parcours de formation, de délivrer aux stagiaires un Certificat Professionnel (CP FFP) qui atteste de la maîtrise d'une fonction, d'une activité ou d'un métier.

7 salariés en insertion au sein d’Inser-vêt, ont reçu fin 2011 leur CPFFP « Employé libre service : gestion des linéaires ».

Rencontre avec Eléonore LARTOT, directrice d’Inser-Vêt. Interview réalisée par Marie-Aude POINSOT – Assistante de communication IFPA (Edito février 2012).

 MAP : Selon vous, la validation d’un parcours de formation par un CP FFP, constitue-t-elle un atout ?

 EL : Dès leur arrivée dans le chantier d'insertion d'Inser-vet, les salariés en insertion bénéficient d'un accompagnement personnalisé dont l'objectif est de développer leurs compétences.

L'accompagnement des salariés en insertion prend des formes variées. Au-delà des actions de nature sociale (réponse à des difficultés de logement, des problèmes de santé, addiction...), le chantier vise à renforcer le savoir-faire et le savoir-être de leurs salariés. Dans notre structure, les salariés en insertion travaillent sous la direction d'encadrants techniques qui organisent le travail en équipe et transmettent les gestes du métier. Les situations de production sont ainsi simultanément des situations d'apprentissage.

Les salariés en insertion ont également l'occasion de suivre des formations,  qui peuvent être mises en œuvre en interne ou par des partenaires extérieurs. Ces formations peuvent être générales : remise à niveau, savoirs de base, ou ciblées selon le projet professionnel des salariés et mener à l'obtention de certificats de qualification professionnelle.

La formation CP FFP intervient dans ce cadre et bien évidement elle constitue un atout pour nos salariés qui consolident ainsi leurs compétences professionnelles et permettent de les faire reconnaître. La certification permet aux salariés de créer les conditions d’une passerelle avec les autres employeurs en milieu ordinaire.

 MAP : Les salariés ayant suivi la formation sont-ils plus motivés aujourd’hui ?

 EL : Oui bien évidement, pour beaucoup de salariés l’obtention d’un premier certificat est primordiale, il leurs redonne confiance en eux et en l’avenir. L’accession à des actions de formation professionnelle est pour eux, une véritable source de développement personnel et professionnel.

 MAP : Pensez-vous rééditer cette formation ?

 EL : Dans ce domaine en 2012, l’association va mettre l’accent bien évidemment sur la poursuite du développement des compétences des salariés en insertion, mais aussi pour certains, l’accession à la certification voire peut être même sur la démarche de validation des acquis de l’expérience. La reconnaissance des savoir-faire professionnels permet de valoriser les salariés et de reconnaître enfin les compétences techniques acquises lors du parcours professionnels.


EleonoreLartot

 Eléonore LARTOT - Directrice d’INSER-VET

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3 juin 2010

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